W38 - cool stuff, no bullsh*it.

Auteur : Axel (page 10 sur 12)

Le Play Store vous indiquera bientôt si une app contient des publicités, mais est-ce suffisant ?

En fin d’année dernière Google avait demandé aux développeurs d’applications pour Android publiées sur le Play Store de spécifier si celles-ci contenaient des publicités ou non. Le but était simple, jouer la carte de la transparence auprès des utilisateurs avant tout téléchargement.

Le déploiement de cette donnée serait en cours auprès d’un échantillon de terminaux aux USA. Concrètement si l’app affiche des publicités l’information est indiquée sous les boutons d’installation/ouverture, sur la même ligne que « achats via l’application ». En anglais ça donne « contains ads » ou « supported by ads », soit « contient des publicités« . Difficile de savoir quand cela apparaîtra également en Europe, mais c’est une bonne initiative afin d’apporter de la transparence.

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Une information insuffisante

Cela étant dit, le système n’est pas parfait. En effet, le simple fait de savoir si une app contient ou non des publicités n’est pas suffisant pour définir si vous souhaitez installer un contenu. Parfois celles-ci sont très bien intégrées et ne gênent pas l’utilisateur, dans d’autres cas c’est un véritable calvaire. A mon sens ce qui aurait plus de sens serait une note, soit par Google, soit par les utilisateurs, de qualité de l’intégration publicitaire.

Vous auriez ainsi la possibilité de réellement choisir si vous souhaitez installer ou non une app en fonction du retour d’expérience d’utilisateurs sur la façon choisie par le développeur d’imposer des publicités. Votre avis ?

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Matos : Mon setup d’enregistrement audio (Blue Snowball et compagnie)

Aujourd’hui j’inaugure une nouvelle série vidéo (ça arrivera souvent ces prochaines semaines) baptisée « Matos« . L’idée est simple : ok je teste des produits régulièrement, mais qu’est-ce que j’utilise au quotidien et surtout qu’est-ce que j’en pense ? On commence la saga avec mon setup d’enregistrement audio.

Le mic, l’anti-choc, l’anti-pop et le bras articulé, combo gagnant ?

J’utilise mon micro pour réaliser plusieurs types d’enregistrements, mon setup est adapté à mes besoins, mais ne sera pas forcément bon pour ce que vous avez envie d’en faire.

Le premier type est l’enregistrement de ma voix pendant mes vidéos, je place le micro de façon à ce que le volume soit suffisant mais que celui-ci ne me dérange pas dans mes mouvements. Second type, enregistrement pendant que je joue pour discuter avec mes potes et/ou réaliser une vidéo ou l’animation d’un stream sur Twitch. Dernière chose, il m’arrive de réaliser des voix off pour mes vidéos ou celles de clients.

J’ai donc besoin d’un système qui soit super polyvalent, car en plus d’être sans talent je suis radin comme pas deux, voilà donc pourquoi j’ai opté pour un ensemble de ce type. Voici donc les produits en question et leur utilité.

  • Microphone Blue Snowball : mic USB de moyenne gamme au rendu très correct voir excellent, attention capte pas mal les bruits ambiants (clavier notamment), le pied fourni avec le micro est très moyen et n’absorbe pas les vibrations. 80€ et des poussière sur Amazon.
  • Filtre anti-pop Samson PS01 : nécessaire si votre micro n’est pas équipé de base d’un anti-pop (flux d’air sur les sons en « P », « B », etc). 20€ sur Amazon.
  • Suspension anti-choc Blue Ringer : permet de minimiser les vibrations dans le micro, celui-ci est pensé pour le Snowball et sa forme spéciale. 55€ sur Amazon.
  • Bras articulé K&M 23850 : le pied de base n’est pas viable sur la durée, le bras permet de placer le micro où vous voulez, plus proche de votre bouche notamment. Celui-ci est un peu cher, mais tient la route, vous avez du choix en ligne. Il s’agit d’un modèle qui se fixe sur un bureau, il faut que la surface soit plutôt costaud sinon ça n’ira pas. Vous avez aussi des bras articulés sur trépied, à poser par terre. 85€ sur Amazon.

Lenovo présente son K5 : petites specs, petit prix, paire de basket offerte*

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Lenovo a annoncé hier un nouveau smartphone qui sera proposé sur le marché français baptisé le K5. Il succède au K3, qui était presque introuvable en France sans avoir à passer par des sites obscurs. Cette fois, bonne nouvelle, vous pourrez acheter le K5 chez votre buraliste revendeur préféré.

Petit prix, petites specs

Le K5 est équipé d’un écran de 5″ HD, d’un chipset Snapdragon 415, de 16Go de mémoire interne et d’une batterie de 2750mAh. Un système de double haut-parleur a été intégré, chouette, même s’il est placé à l’arrière. Pour photographier votre chat, Lenovo a opté pour une optique 13 mpx avec flash LED et 5 mpx à l’avant.

Côté design, franchement rien à signaler, un mélange entre plastique et aluminium, plutôt banal, reste à voir comment il « rend » en main. Lenovo le proposera en trois coloris, argent, gris foncé et doré.

Comptez 169,90€ nu, avec en prime une offre spéciale pour les 200 premiers clients, un cadeau parmi trois possibilités : un hoverboard (400€), une Moto 360 (200€, donc à priori de première génération) ou… une paire de baskets « de grande marque » (50€). Vous risquez fortement de repartir avec une paire de baskets, au total vous avez 5 hoverboards, 10 Moto 360 et, donc, 185 paires en stock. Si l’idée vous enjaille, ne soyez pas pressé, il y a de la place.

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Hover Camera, un drone autonome pour faire des selfies… bon ok, il a l’air franchement cool

Les drones c’est super hype, parfois un peu trop. Les selfies, c’est hype, et pour le coup, c’est pénible. Alors quand j’ai constaté qu’une boite allait proposer très bientôt un drone autonome pensé pour réaliser des selfies je me suis dit : « parfait, je vais pouvoir bien me moquer du produit on va s’amuser comme un weeaboo avec son oreiller ». Figurez-vous que j’avais tord, le Hover Camera semble être franchement cool.

Hover Camera est un drone autonome stabilisé capable de vous prendre en photo et vous filmer

Le drone autonome Hover Camera, par Zero Zero Robotics, est une relative petite bestiole équipée d’une optique 13 mpx capable de filmer en 4K et stabilisée électroniquement (EIS) et qui embarque un chipset Snapdragon 801 Quad Core cadencé à 2.3GHz.

Il semble assez compact, vous n’avez qu’à ouvrir les « ailes » pour qu’il se mettent à faire du surplace/flotter. Il détecte votre visage (ou autre forme) afin de vous suivre et peut ainsi, par exemple, vous filmer pendant que vous marchez, plutôt sympa.

Une fonction panorama existe également, le drone tourne autour de lui pour réaliser un cliché à 360°. Il pèse moins de 250g avec son châssis en fibre de carbone ce qui le rend plutôt transportable.

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Sur le papier (et dans les vidéos de démo) le Hover Camera semble vraiment intéressant, cependant il nous manque encore un paquet d’informations. On sait qu’il devrait être proposé à la vente (oui, il ne s’agit pas d’un Kickstarter, bien) cet été mais le prix est inconnu. On s’attends à quelque chose d’assez substantiel, autour des $600, mais cela reste à confirmer. Il nous manque également des échantillons, photo et vidéo, capturés avec le drone, notamment afin de pouvoir apprécier la stabilisation.

A suivre donc, pourquoi pas même à tester, qui sait. Plus d’infos disponibles sur le site du produit.

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ChromeCast est l’instabilité même, top 5 des bugs qui rendent fou

Comme vous le savez, je suis un grand fan du clickbait depuis que je me suis initié à la pratique du putaclic. De fait, comment passer à côté d’un top 5 ? Impossible ! Bon, un peu de sérieux, on parle ici d’un sujet grave, ChromeCast. Yep. Fuck ChromeCast. Enfin, en l’occurrence c’est plutôt ChromeCast qui me « fuck », et cela quotidiennement depuis des semaines, je peux vous dire que ça commence à gratter.

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Un peu de contexte, svp ?

Oui, pardon, je commence un peu brutalement. Je suis un sale geekos, donc j’aime bien avoir des gadgets chez moi qui m’aident à simplifier mon quotidien tout en me donnant l’impression de maîtriser la technologie.

J’avais opté pour un ChromeCast à l’occasion d’une promo chez SFR, connecté à ma TV, ça fonctionnait au poil. Quelques mois passent, je déménage, décide d’investir dans deux ChromeCast Audio pour créer un système multi-room chez moi (vidéo d’explication ici). Au début, c’était le rêve, je pouvais déranger mes voisins sans avoir à me lever de mon canapé, parfait.

Et là, c’est le drame

arracher-cheveux-1Progressivement, mon système ChromeCast Audio est devenu aussi stable qu’un stagiaire bourré après un after-work. La légende raconte que c’est à cause d’une mise à jour, personnellement j’hésite entre ça ou une espèce d’incompatibilité avec mon réseau, pour une raison obscure. Quoi qu’il en soit, le virus a maintenant touché mon ChromeCast « tout court » (celui qui se connecte à la TV).

J’utilise le système tous les jours, pour m’auto-flageller, et à force de pester sur ChromeCast j’ai décidé de vous lister les 5 bugs qui rendent fous et que je rencontre sur le ChromeCast et ChromeCast Audio. Le mieux ? Je n’ai à ce stade aucune solution à vous proposer, juste des problèmes. Vous me remercierez plus tard.

 

[vc_text_separator title= »Je suis là, je suis plus là, je suis peut-être là » i_icon_fontawesome= »fa fa-magic » add_icon= »true »]

Le ChromeCast sauvage aime se faire désirer, comme une belle femme, mais encore plus pénible. Parfois il est visible dans votre liste des appareils, parfois non, et puis si vous lancez une autre app il va refaire son apparition ce qui impactera la liste dans votre app initiale. What ? Débrancher/rebrancher le système peut parfois aider, mais pas toujours. C’est aussi inconsistant qu’une galette de riz.

 

[vc_text_separator title= »La folie de groupe » i_icon_fontawesome= »fa fa-users » add_icon= »true »]

Dans la lignée du bug juste au dessus, c’est encore plus problématique quand vous avez des groupes. Ben ouais, l’intérêt du ChromeCast Audio depuis une « relative récente » mise à jour c’est la possibilité de créer des groupes de façon à faire du multi-room. Sur le papier, ça déchire sa race, dans les faits c’est surtout très peu fiable (mais oui, quand ça fonctionne, ohhh yeahhh).

Donc, vous créez sagement un groupe baptisé sobrement « Maison » qui regroupe « Cuisine » et « Salon », et puis parfois le groupe n’est pas visible, ou mieux, le groupe joue sur un seul ChromeCast Audio, pas les deux. Oh, mais vous loupez le meilleur : quand vous organisez une soirée, êtes prêt à vous la raconter sévère avec votre setup, et que « Cuisine » décide subitement, quand utilisé avec le groupe, de se mettre en pause, reprendre, tout seul. Comment passer pour un blaireau, par Google.

 

[vc_text_separator title= »La lecture fantôme » i_icon_fontawesome= »fa fa-play-circle-o » add_icon= »true »]

Celui-ci est probablement le plus « mystique ». J’utilise ChromeCast (les deux) avec Spotify, Soundcloud et Youtube. Dans les trois cas, j’ai eu droit à ce bug. Concrètement, vous jouez une playlist ou une vidéo, vous souhaitez mettre pause ou passer au morceau suivant et l’app a, semble t-il, planté. Mais la musique/vidéo continue de se jouer. Vous pouvez même éteindre votre mobile rien n’y fera. Dans le meilleur des cas vous pouvez forcer la reprise du contrôle et tout va bien, mais dans le pire des cas vous devez débrancher le système avec la possibilité que le son continue de jouer en rebranchant, sans rien demander à personne (authentique, c’est arrivé).

 

[vc_text_separator title= »Le volume à personnalité multiple » i_icon_fontawesome= »fa fa-comments-o » add_icon= »true »]

En outre le volume sur l’enceinte, ajusté similairement, il est possible de régler le volume depuis le smartphone lors de la lecture. Passons le fait que le contrôle est très lent, parfois le volume s’ajuste de manière étrange. Vous souhaitez baisser, un seul cran va presque rendre le truc inaudible. Vous remontez d’un même cran, c’est acceptable. Où est la cohérence ? En groupe c’est pire, vous avez beau avoir bien ajusté tout au poil, si ChromeCast Audio a dit « non », vous aurez un « Salon » très bas et une « Cuisine » à donf, si vous gérez le volume ça ne rectifie pas le tir, c’est une abomination.

 

[vc_text_separator title= »J’suis trop timide » i_icon_fontawesome= »fa fa-heartbeat » add_icon= »true »]

Pour finir, pas nécessairement le pire, mais très pénible dans tous les cas. En lecture, il peut décider de s’arrêter, de faire une pause pour reprendre son souffle. Quand monsieur a terminé, il reprend, mais pas toujours, c’est selon l’humeur du jour.

Donc, adieu ChromeCast ?

Ben, non. J’ai mon système, il est instable au possible, mais il existe et il faut bien reconnaître que la majorité du temps la lecture « simple », sur un seul ChromeCast Audio, fonctionne à peu près décemment. Mais il faut vraiment que Google fasse quelque chose, j’ai remarqué que je ne suis pas le seul concerné (vérifiez les forums). Par ailleurs il est presque impossible de détecter d’où vient le bug quand il n’y a pas de « procédure » pour provoquer le souci, c’est très aléatoire.

Bref, Google, fix your shit.

Youtube lance en mai les Bumper Ads pour mobile

Mardi Google a annoncé via son blog AdWords lancer dès le mois de mai un nouveau format publicitaire sur Youtube baptisé « Bumper Ads » (un bumper littéralement est un pare-choc, ici on dirait plutôt « Pub Tampon », du genre). Il s’agit de 6 secondes de publicité vidéo en pre-roll (avant votre vidéo), exclusif au mobile, et que vous ne pourrez pas passer. J’ai une bonne nouvelle pour vous : ça ne changera strictement rien pour vous, j’ai même tendance à penser que ça aura un impact positif sur votre utilisation de Youtube.

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« Mais Axel, la pub c’est le mal ! », well, oui, mais malheureusement en attendant que les gens comprennent que tout n’est pas gratuit sur Internet et que les créateurs de contenu ne peuvent pas vivre d’amour et d’eau fraîche (et d’ici que des systèmes de monétisation adéquat soient mis en place), c’est un mal nécessaire.

« Ouais mais Axel, 6 secondes de pub impossible à passer, c’est intolérable ! », lis la suite, jeune padawan.

5 + 1 = 6, mind = blown

Ok, donc actuellement sur mobile vous avez deux possibilités : pas de pub (yayyy) ou pub (booo). Le format « bannière » qu’on a sur ordinateur n’est pas proposé, car il pue la défaite. Donc au final si vous avez une pub sur mobile aujourd’hui, c’est un format de 15 à 30 secondes (voir plus parfois) avec possibilité de le passer à partir de 5 secondes. Si vous n’interagissez pas avec l’écran, vous vous tapez la pub entière.

mind-blown-1Avec le Bumper Ad, au bout de 6 secondes c’est réglé, la pub disparaît et vous avez votre vidéo. Pas besoin de toucher votre écran, d’allumer votre smartphone connecté via ChromeCast, courir à travers le salon car vous êtes en pleine soirée et avez décidé de lire de la musique via Youtube pour passer la pub et arrêter de donner l’impression que vos goûts musicaux c’est « une femme qui parle de serviettes hygiéniques » (tiens là c’est le meilleur passage, écoute ça : « Avec Nana, vous pouvez bouger autant que vous voulez », ouuuh, lourd).

Ce format pub s’ajoute aux possibilités actuelles, c’est à dire que l’annonceur va choisir entre ce format et d’autres, comme un TrueView classique (vidéo « longue », possibilité de skip) qui, d’après Google, complète bien l’offre Bumper (qui tient plus du « teaser »). En aucun cas le format Bumper Ad s’ajoutera avant un pre-roll classique, en aucun cas ce Bumper sera proposé systématiquement, c’est une offre que Google ajoute à son arc, rien de plus (sans oublier le capping).

Donc oui, ce pre-roll ne peut pas être passé, mais il dure une pauvre seconde de plus que le délai de « skip » d’un TrueView habituel, soit plus ou moins le temps que vous appuyiez sur votre écran, ça semble fair.

Voilà, les choses sont désormais claires. Si le format vous branche, contactez votre représentant Google AdWords le plus proche (enfin, celui avec qui vous échangez par mail) et dites que vous venez de la part de Fernand, il ne comprendra pas. Quoi qu’il en soit, les Bumpers seront vendus sur la plateforme AdWords au CPM (contrairement à un TrueView que l’annonceur paie uniquement lorsque l’utilisateur « accepte » de regarder la suite).

Pour les intéressés, un Bumper Ad ça ressemble à ce genre de chose :

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Concours #1 : Un clavier Cherry MX Board 6.0 à gagner

Pour fêter le lancement de W38.fr, je vous avais promis quelques concours. Voici donc le premier, avec un clavier pour gamer Cherry MX Board 6.0 (180/200€) à gagner ! Il s’agit, une fois n’est pas coutume, d’un concours 100% sur Twitter, pour participer il suffit de RT ce twitt et de suivre notre compte Twitter. D’autre concours seront proposés par la suite, soyez attentifs. Consultez les règles sous la vidéo.

Règles/conditions

  • Une participation par personne, si je constate la moindre tentative de tricherie la personne sera disqualifiée
  • Le concours a lieu du 28/04/2016 dès publication du twitt au dimanche 01/05/2016 minuit, tirage au sort le lendemain, résultats publiés sur Twitter
  • Concours réservés aux personnes résidant en France métropolitaine, Suisse et Belgique

Microsoft propose son clavier Word Flow pour iOS, uniquement en anglais pour le moment

Depuis qu’iOS s’est ouvert aux claviers tiers, l’App Store a été envahi d’utilitaires de saisie de texte. C’est chouette, simplement compliqué de faire le tri. Avec Swiftkey (et d’autres, n’hésitez pas à faire des propositions dans les commentaires) vient s’ajouter un nouveau venu dans la liste des claviers décents pour la plateforme d’Apple. Assez ironique, il s’agit de l’outil de saisie de texte de Microsoft, Word Flow. Oh et à priori l’app utilise un mix des technos de Microsoft et de SwiftKey, ce dernier ayant été acheté par la firme de Redmond en début d’année.

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Corrections, mode une main, mode « swipe »

Word Flow pour iOS propose un paquet d’options sympa : personnalisation du fond (pour avoir la tronche de votre gosse sous la main, en permanence), un mode « une main » pour écrire relativement rapidement avec le pouce, bien sûr la possibilité de « swiper » (faire glisser votre doigt entre les lettres pour créer des mots), le tout dans une interface qui semble réussie esthétiquement.

Le seul problème, qui reste assez majeur, c’est que malheureusement ce clavier n’est pas disponible, d’un, en français, et de deux, n’est téléchargeable que depuis l’App Store américain. Murica. Espérons que Microsoft se bouge les fesses pour nous autres péons du monde.

Pas le seul clavier de ‘Crosoft sous iOS

Microsoft aime les claviers. C’est probablement sa plus grande passion et qui voudrait leur en vouloir, écrire c’est cool. Sachez ainsi que Word Flow pour iOS n’est pas le premier clavier de Microsoft proposé pour iDevice, le Hub Keyboard, créé par le « Microsoft Garage » (pour faire genre start-up dans un garage, c’est hype) est dispo pour iOS (encore une fois pas chez nous, encore) et permet de retrouver facilement vos fichiers/données du smartphone quand vous écrivez. L’idée est sympa, même si on ne peut pas y toucher pour le moment.

https://www.youtube.com/watch?v=6ozUd7rEx-s

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L’Oreal et Youtube lancent le BeautyTube, et c’est franchement problématique

En préambule, ceci est un conseil si vous êtes au boulot : ne recherchez pas (encore) « BeautyTube » sur Google, vous tomberez sur un mélange d’articles (comme celui-ci) et de sites porno bien NSFW. Ben ouais, beauté et le mot clé « tube », ça fait pas bon ménage.

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Les gars, j’ai les dents qui crincent (Source photo : AFP JEFF PACHOUD)

BeautyTube, c’est quoi ?

Bon, avant de parler du fait que ceci est une mauvaise idée, je vais vous expliquer de quoi il s’agit. BeautyTube c’est une « initiative » de L’Oreal et Youtube (lire : « signature d’un gros chèque merci ») afin de former des « talents » existants sur Youtube axés beauté afin qu’ils deviennent plus balaises.

10 Youtubeuses ont été sélectionnées, avec différentes tailles de communauté (31k chez Tycia, 16k chez Milca, 10k chez Mlle Papote, etc). Elles ne sont pas (encore) des stars au point de faire pleurer leurs fans (qui sait, remarque) mais elles ne débutent pas non plus. Ces demoiselles vont suivre dès le mois de juin 2016 une formation à base de 2 cours par mois (d’après ce que j’ai compris, j’attends une réponse d’une des Youtubeuse pour plus d’infos) avec, en parallèle, l’ouverture d’une web série diffusée sur la chaîne de L’Oréal pour les autres personnes intéressées.

A l’issue du « cursus » (2 cours par mois, faut pas déconner non plus), les filles vont avoir droit à un diplôme à accrocher dans leur chambre et devront recruter 10 autres personnes pour prendre le relais.

L’idée est simple et claire, elle utilise le Youtube Space, qui est un lieu créé automne 2015 à Paris (dans les locaux de Google) pour permettre aux créateurs de se retrouver, apprendre à être plus populaire sur la plateforme, etc. Ben alors, Axel, quel est le problème ?

Le Youtube Space à Paris - Crédit photo Melinda DAVAN-SOULAS, LCI

Le Youtube Space à Paris – Crédit photo Melinda DAVAN-SOULAS, LCI

RIP neutralité

L’Oréal qui forme des Youtubeuses beauté, c’est comme si Samsung formait des Youtubeurs tech

Les nanas qui ont accepté de participer à ce programme sont toutes très contentes et c’est complètement normal, cela valorise leur boulot (que je ne dénigre en aucun cas, vraiment, elles assurent) et leur donne l’espoir de pouvoir un jour vivre de leur passion, et ça, c’est génial. Le truc, c’est qu’il y a un véritable souci de neutralité. Imaginez le cas suivant : Samsung met en place une « école de Youtubers Tech » pour former les créateurs de vidéos high-tech. Vous voyez ce qui cloche ?

facepalm-calvin-1La citation de Delphine Buchotte, dircom de L’Oréal, parle d’elle-même : « En tant que leader de la beauté dans le monde, notre objectif est de constamment œuvrer à améliorer la diversité et la qualité des contenus beauté à disposition de nos consommateurs (…) pour accompagner les nouveaux talents dans l’expression de leur vision de la beauté et innover dans la qualité des contenus disponibles sur YouTube ». Œuvrer à améliorer la diversité et la qualité des contenus beauté à disposition de nos consommateurs, ça me semble clair, l’idée ici est d’utiliser ces créatrices pour produire de nouveaux contenus liés à la marque, point barre.

Il s’agit d’une stratégie très intelligente de la part de L’Oréal. Concrètement aujourd’hui si la marque veut être présente sur Youtube, elle va s’adresser aux créatrices qui pèsent et celles-ci vont les faire raquer bien comme il faut. C’est le jeu. En draguant des Youtubeuses de plus petite taille mais qui ont du potentiel, la marque s’offre une image « au top » auprès de ces potentielles futures « EnjoyPhoenix » et clairement ça n’a pas de prix.

 

Est-ce vraiment le rôle du Youtube Space ?

Je connais bien le Youtube Space, l’idée initiale est de proposer un espace physique pour permettre aux Youtubers de s’y retrouver, échanger, collaborer, se donner des conseils pour progresser. Des sessions de cours font partie du programme également, mais pourquoi intégrer les marques dans l’équation ? Pourquoi ne pas simplement proposer à des intervenants « neutres » de donner des cours, sans grosse corporation derrière ? Au final pour Youtube/Google le but est d’aider à créer de nouveaux « gros Youtubers », avec les vues qui vont avec. L’objectif ne pourrait-il pas être atteint sans inclure de marque ? Est-ce que vous pensez sérieusement que ces jeunes femmes vont être capables de faire la part des choses quand il s’agira de donner un avis franc sur un produit après avoir suivi cette formation ? Bref, le débat est ouvert.

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En couverture : photo d’EnjoyPhoenix

HTC annonce discrètement le One S9 pour l’Europe, l’escalade des prix

[vc_row][vc_column][vc_column_text]Il y a quelques semaines HTC avait annoncé son HTC 10 puis une édition « au rabais » pour l’Inde. Aujourd’hui place au HTC One S9 et, oh boy, son tarif va vous plaire kappa-emote-1.

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Le One S9 et son pote Andy, qui prépare son diabète avec soin

[/vc_column_text][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column][vc_message css_animation= »appear »]Spécifications du HTC One S9

  • Ecran 5″ 1080p Super LCD
  • MediaTek Helio X10 2GHz octa core
  • 16Go de mémoire interne, slot microSD
  • 2Go de RAM
  • 13 mpx avec OIS
  • Caméra frontale HTC UltraPixel
  • 2840mAh
  • Android Marshmallow avec Sense UI

[/vc_message][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column][/vc_column][/vc_row]

Le tout dans un design unibody en aluminium, assez « standard » pour un produit HTC, grosso modo un One M9 sans les grandes grilles à l’avant, mais toujours avec BoomSound.

On connaissait la montée des eaux, connaissez-vous la montée des prix ?

Le truc, c’est que le tarif pratiqué n’est pas acceptable. Pour vous procurer le S9, il faudra lâcher 500€ (499€ pour être exact). Loin de moins l’idée de dénigrer les specs de la bête, c’est très correct, mais aujourd’hui pour moitié moins vous pouvez trouver mieux ou au moins similaire. Exemple avec le Diamond 2 Plus d’Archos, 5.5″ Full HD, 20/8mpx, 4Go de RAM, Octo Core, … j’ai pu prendre en main le produit au MWC et il est clairement décent, reste à le tester. Autre exemple, le Wiko Fever, même constat.

La question est donc la suivante : est-ce que la marque HTC est suffisamment « hype » pour justifier un tel tarif ? J’ai largement tendance à penser que non, mais vous aurez peut-être un autre sentiment, n’hésitez pas à donner votre avis dans les commentaires.

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